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les citoyens obscurs, ni contre les hommes en pouvoir, ni contre les plébéiens, ni contre les hommes d’un nom antique, ni contre les peuples, ni contre les Souverains.


Maintenant, Monsieur, examinons les conséquences immédiates des grandes et nobles résolutions prises à Aix-la-Chapelle.

« L’état intérieur de la France ayant été depuis long-temps le sujet des méditations suivies des cabinets, et les plénipotentiaires, réunis à Aix-la-Chapelle, s’étant mutuellement communiqué les opinions qu’ils s’étaient formées à cet égard, les augustes Souverains, après les avoir pesées dans leur sagesse, ont reconnu avec satisfaction que l’ordre des choses heureusement établi en France, par la restauration de, la monarchie légitime et constitutionnelle, et le succès qui a couronné jusqu’ici les soins paternels de S. M. T. C., justifient pleinement l’espoir