Page:Aventures merveilleuses de Huon de Bordeaux.djvu/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XIV. LA RÉUNION




Le lendemain matin, au point du jour, l’amiral envoya un crieur dire à tous ses gens de s’armer. De toutes parts on lace les heaumes, on vêt les hauberts, on monte à cheval. Huon aurait bien voulu prendre part au combat, mais il n’avait ni cheval ni armes ; il court à l’amiral et lui dit :

— Sire, faites-moi prêter des armes et un cheval, et vous verrez comment je sais m’en servir.

— Bien, dit Ivorin : qu’on lui donne des armes.

Un Sarrasin, par plaisanterie, alla chercher une vieille épée que depuis longues