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qui est beau, et un goût simple et sûr qui le dirige très-bien.

Elinor défendit son ami avec plus de vivacité qu’à l’ordinaire, et Maria craignant de l’avoir offensée, ne dit plus rien contre le goût naturel d’Edward, mais sans en avoir meilleure opinion. Cette froide approbation qu’il donnait aux talens, sans en avoir lui-même, était trop loin de cet enthousiasme, de ces ravissemens qui, dans son idée, étaient la marque certaine du goût : cependant en souriant en elle-même de l’aveugle présomption d’Elinor, elle lui en sut beaucoup de gré.

J’espère, ma chère Maria, continua Elinor, que vous ne croyez pas vous-même qu’Edward manque de goût ou de sensibilité ? Toute votre conduite avec lui est si parfaitement amicale ; et je sais