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glaçaient de terreur. Grand Dieu que lui restait-il encore à apprendre ! Cependant ses craintes étaient vagues, obscures, incertaines, ne portaient pas sur la conduite de Maria ; Elinor avait elle-même l’âme trop pure pour concevoir une pareille idée ; elle connaissait d’ailleurs trop bien la noblesse du caractère de Maria, ses sentimens élevés, son enthousiasme de la vertu pour imaginer même un instant qu’elle eût pu les oublier.

Lorsque Maria eût fini sa lettre, elle sonna pour que la fille de la maison vînt allumer le feu. Pendant ce temps-là elle acheva de s’habiller, cacheta sa lettre et la lui remit pour l’envoyer à l’instant à son adresse, puis vint s’asseoir sur le sopha à côté d’Elinor, et la tête enfoncée sur un des coussins, recommença à s’abandonner