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— Je vous en prie, dit Elinor à voix basse, soyez plus calme ; ne trahissez pas ainsi vos sentimens devant tout le monde ; est-ce à vous, Maria, à faire un seul pas ? Laissez le venir. Peut-être il ne vous a pas vue encore.

Être calme et dans un tel moment, ah ! c’était bien plus qu’elle ne pouvait l’espérer de Maria. Aussi voyant qu’elle l’écoutait à peine, elle lui serra tendrement la main : Pour l’amour de moi, Maria, lui dit-elle, rasseyez-vous ; si vous m’aimez je vous en demande cette preuve. Maria se rassit à l’instant même, en lui rendant son serrement de main, mais avec un mouvement convulsif ; elle avait un tremblement général ; ses joues et ses lèvres étaient pâles comme la mort et tous ses traits étaient altérés.