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famille ! je n’ai jamais vu de plus beaux enfans. On comprend facilement l’excessive tendresse de leur mère pour ces angéliques petites créatures. On pourrait peut-être les trouver un peu gâtés, un peu turbulens ; mais j’aime les enfans pleins de vie et de feu ; je ne puis les supporter timides et tranquilles ; aussi j’adore ceux-ci.

— c’est ce qui m’a paru, dit Elinor, et je vous trouve heureuse d’avoir ce goût à Barton.

On se tut sur ce sujet. Après une pause, mademoiselle Stéeles l’aînée demanda brusquement à Elinor : Aimez-vous le Devonshire ? Je suppose que vous avez bien regretté Sussex.

Un peu surprise de la familiarité de cette question, Elinor répondit seulement, oui, mademoiselle.