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vait pas eu besoin d’une seconde visite pour en être convaincu, et c’est ici le moment de tracer en peu de mots le portrait de la mère et des trois sœurs.

Madame Dashwood avait été charmante, sans être ce qu’on appelle une beauté. C’était une brune, claire, des yeux bruns, des traits qui n’avaient d’abord rien de remarquable, mais dont chacun avait son attrait particulier, et cet accord qui fait le charme d’une physionomie. La sienne était très mobile ; tout ce qui se passait dans son ame s’y peignait à l’instant. Ses yeux étaient pleins d’expression, et son sourire annonçait la bienveillance et la bonté. Sa taille était moyenne et bien prise ; à quarante ans elle avait conservé cet avantage et elle marchait aussi bien, aussi légèrement que