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Et Elinor ! elle ne pleurait pas même autant que moi en quittant Norland, et actuellement elle a tout-à-fait l’air consolée. La voit-on abattue, mélancolique ? Cherche-t-elle à éviter la société ? Parait-elle seulement distraite ou rêveuse ? Non, maman, je ne sais plus qu’en penser, elle déroute toutes mes notions sur l’amour.

— Et les miennes aussi, dit madame Dashwood ; mais Elinor est si sage, si raisonnable, que nous ne pouvons pas nous permettre de la condamner.