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der sa main, et jusqu’à ce moment il étoit inutile de disputer.

— Si l’on n’avoit pas pu parler du bal, et faire les préparatifs nécessaires, les jeunes Miss auroient été bien à plaindre, car depuis le jour de l’invitation jusqu’à celui de la fête, il y eut une telle succession de pluies, que toute promenade à Meryton devient impossible ; il fallut se passer de tante, d’officiers et de nouvelles ; il fallut même recevoir par procuration les souliers roses pour le bal. Ce mauvais temps avoit aussi un peu exercé la patience d’Elisabeth, en suspendant les progrès de sa connoissance avec Mr. Wikam. — Il ne falloit rien moins que la perspective du mardi, pour faire supporter patiemment à Catherine et à Lydie les longues journées qui précédèrent celle du bal.