Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/193

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Darcy, les éloges qu’elle lui prodiguoit, l’affection qu’elle avoit pour sa sœur, tout cela seroit donc inutile, s’il étoit déjà destiné à une autre !

— Mr. Collins, dit-elle, parle avec une haute considération de Lady Catherine et de sa fille, mais d’après différentes choses qu’il a raconté de sa seigneurie, je soupçonne que sa reconnoissance l’aveugle, et malgré qu’elle soit sa protectrice, je la crois une femme arrogante et pleine de vanité.

— Je pense, qu’elles le sont toutes les deux au suprême degré, répliqua Wickam ; je ne l’ai pas vue depuis plusieurs années, mais je me souviens que je ne l’ai jamais aimée ; son ton avoit quelque chose d’impérieux et d’insolent. Elle étoit réputée pour être une femme d’un jugement et d’une prudence remarquables, mais je crois plutôt qu’elle doit une grande partie de sa réputation à