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au cours de la demi-heure qu'elles ont passés avec nous, c'était rempli de saillies humoristiques, reparties; tandis que la sensible, aimable Julia a exprimée ces sentiments sur la morale digne d'un cœur comme le sien. M. Millar a semblé répondre au personnage que j' avait toujours reçu de lui. Mon père la rencontré avec ce regard de l'amour, cette secousse sociale, et le baiser cordial qui a marqué sa joue à contempler un ancien et précieux ami de qui par diverses circonstances, il avait été séparé près de vingt ans. M. Millar a observé (et très justement aussi) que de nombreux événements se sont produits chacun pendant cet intervalle, ce qui a donné l'occasion à la belle Julia pour faire les plus raisonnables réflexions sur les nombreux changements dans leur situation que cette longue période avait occasionnée, sur les avantages de certains, et les inconvénients d'autres. De ce sujet, elle a fait une courte digression sur l'instabilité de l'homme et les plaisirs et l'incertitude de leur durée, ce qui l'a amenée à observer que toutes les joies terrestres doivent être imparfaite. Elle procédait à illustrer cette doctrine par des exemples de la vie des grands hommes quand le chariot est venu à la porte et l'aimable moraliste avec son père et sa soeur était obligé de partir; mais pas sans promesse de passer cinq ou six mois avec nous sur leur retour. Nous vous avons bien sûr mentionné, et Je vous assure que justice a été faite à vos