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« Je serai très-fâchée de m’en aller, » dit Fanny d’une voix timide.
« Oui, je le crois. Cela est assez naturel ; car je pense que vous avez été aussi peu tourmentée dans cette maison, qu’aucune personne dans le monde. »
« J’espère que je ne suis pas une ingrate, ma tante, » dit Fanny modestement.
« Non, ma chère, je ne le suppose pas ; je vous ai toujours trouvée une très-bonne fille. »
« Et je ne vivrai plus ici de nouveau ? »
« Non ma chère. Mais vous n’en aurez pas moins une agréable résidence. Peu vous importe d’être dans une maison ou dans l’autre ? »
Fanny quitta l’appartement avec un cœur attristé. Aussitôt qu’elle