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une pareille époque ! ses filles étant absentes, et sans la consulter elle-même !… Elle trouva cependant bientôt une consolation en pensant qu’elle serait chargée de tous les apprêts, lady Bertram ne pouvant entreprendre de supporter un pareil embarras, et qu’elle aurait tous les honneurs de la soirée. Cette réflexion lui rendit toute sa bonne humeur assez à temps pour se joindre aux remercîmens que les autres membres de la famille adressaient à sir Thomas.

Edmond, William et Fanny témoignèrent autant de joie et de reconnaissance du bal promis que sir Thomas pouvait le désirer. Les sentimens d’Edmond à cet égard se rapportaient à son cousin et à sa cousine ; son père avait jamais montré