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chevaux et des piqueurs à ses ordres. Il n’en fut pas fâché, puisque cela lui fournit l’occasion d’obliger William dans un moment où il désirait de le faire. William, plein d’ardeur, de courage et de curiosité pour toute chose, témoigna avoir de l’inclination pour la chasse, et Crawford put lui offrir un cheval sans que cela le dérangeât en rien. Il n’eut qu’à répondre à quelques observations que faisait sir Thomas, qui sentait mieux que son neveu l’importance de cette offre, et à dissiper quelques alarmes que Fanny avait pour William, quoique celui-ci pût dire de son habitude de monter à cheval, qu’il avait acquise en différens pays. Elle ne fut tranquille que lorsque William fut revenu de cette chasse sans accident et sans disgrâce pour son