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se promettant seulement d’agir à l’avenir avec plus d’égards pour M. Rushworth, pour que son père ne la soupçonnât pas de nouveau d’indifférence.

Si cet entretien avait eu lieu trois ou quatre jours après le départ de Crawford, avant que les sentimens de Maria eussent été tranquillisés, avant qu’elle eût renoncé à toute espérance de l’avoir captivé, sa réponse eût été différente ; mais quand au bout d’une semaine il n’y eut ni lettre, ni message de M. Crawford, ni aucun indice d’un cœur souffrant par l’éloignement, son affection fut assez refroidie pour l’engager à chercher tous les secours qu’elle pouvait trouver dans son orgueil et dans son ressentiment.

Henri Crawford avait détruit son