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à son départ comme elle le devait faire. Il était beaucoup plus satisfait de lui donner la main pour la faire monter dans la calèche, que s’il eût été question de la placer sur le siége auprès de M. Crawford. La soirée était belle et le retour des voyageurs fut aussi agréable qu’il pouvait l’être par le calme et la sérénité de l’air. Mais lorsque madame Norris cessait de parler de tout ce qu’elle avait vu à Sotherton, le silence régnait dans la calèche. Les différentes personnes de la société paraissaient toutes également fatiguées, et dans le doute si la journée qui venait de s’écouler leur avait occasionné du plaisir ou de la peine.