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faut que la même compagnie s’y rende, tous sans exception. »

Peu après mademoiselle Bates entra, et divertit beaucoup Emma par ses réponses aux prétendues questions qu’on ne lui faisait pas.

« Je vous remercie, mademoiselle Woodhouse ; vous avez trop de bonté. Il est impossible de dire. Oui, je conçois que les espérances de Jeanne. Je ne veux pas dire. Mais elle est parfaitement remise. Comment se porte M. Woodhouse. J’en suis ravie. Le charmant jeune homme ! Il est si obligeant. Je veux dire M. Perry. »

Par les grands égards, mêlés de remercîmens cérémonieux que mademoiselle Bates avait pour madame Elton, Emma comprit qu’il s’était passé quelque chose de désagréable entre elle et mademoiselle Fairfax, et qu’on avait heureusement fait la paix. Après quel-