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CHAPITRE XXIX.

Il ne manquait qu’une chose pour rendre parfaitement agréable à Emma la perspective de ce bal ; c’était qu’on le fixât pour un jour qui ne dépassât pas le temps qu’il était permis à Frank Churchill de rester dans le comté de Surry ; car, malgré la grande confiance qu’affectait M. Weston, il ne lui paraissait pas impossible que les Churchill ne lui accordassent pas un jour de plus ; mais la chose qu’elle désirait était impossible. Il fallait du temps, prendre des mesures, faire les préparatifs, etc., et il n’y avait pas de probabilité que ce bal pût avoir lieu avant le commencement de la semaine, avant laquelle expirait le congé de Frank. Ainsi, on allait pendant quelques jours s’occuper d’une