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charaban, pour mademoiselle Bates, sa nièce et moi, et mon caro sposo marcherait à côté de nous. Il faut que je l’engage à en acheter un. Lorsqu’on vit à la campagne, c’est un meuble nécessaire ; car quelques ressources qu’une femme ait en soi-même, on ne peut pas toujours être renfermée à la maison ; et de très-longues promenades, vous savez… En été il y a de la poussière, et de la boue en hiver. »

« Vous ne trouverez ni l’un ni l’autre entre Highbury et Donwell. Le sentier n’a jamais de poussière, et il est très-sec maintenant. Mais venez en charaban, si cela vous fait plaisir. Vous pouvez emprunter celui de madame Cole. Je désire que vous trouviez tout à votre satisfaction. »

« J’en suis très-persuadée. En vérité, je vous rends bien justice, mon cher ami. Je sais que sous des dehors