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sur-le-champ, il n’y a pas de fruit que j’aime autant que les pommes cuites ; et je n’en ai jamais vu de si belles, cuites, à la maison. Cela, vous savez, était tellement… Et je suis certaine, d’après sa manière, que ce n’était pas un compliment. En vérité, ces pommes sont délicieuses, et madame Wallis leur rend bien justice. Mais nous ne les faisons cuire que deux fois, et M. Woodhouse nous avait fait promettre de les faire cuire trois fois ; mais mademoiselle Woodhouse aura la bonté de ne lui en pas parler. Les pommes elles-mêmes sont de la meilleure espèce pour être mises au four. Toutes de Donwell, secours généreux de M. Knightley. Tous les ans il nous en envoie un sac. Il n’y a pas d’arbres comme les siens pour conserver les pommes. Je crois qu’il en a deux. Ma mère dit que son verger était fameux dans sa jeunesse. Mais