firent la partie de M. Woodhouse. Le reste fut livré à lui-même. Emma n’en espérait pas grand’chose de bien, car M. Knightley paraissait peu disposé à prendre part à la conversation : madame Elton désirait qu’on s’occupât d’elle, et on la délaissait ; ce qui la rendait de mauvaise humeur, et disposée à garder le silence. M. Jean Knightley parut avoir envie de profiter de son temps, car il devait partir le lendemain de grand matin. Il s’adressa à Emma.
« Eh bien, Emma ! je ne crois pas avoir autre chose à vous dire au sujet des enfans ; vous avez la lettre de votre sœur, où tout est détaillé avec la plus grande exactitude. Je ne vous en dirai pas tant qu’elle : la seule prière que j’ai à vous faire, c’est de ne pas les gâter, et de ne leur pas donner de médecines. »
« Je me flatte de vous contenter tous