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tombé ce matin. C’est bien obligeant de sa part, car ma mère ne pouvait se servir de ses lunettes, n’étant pas capable de se les mettre sur le nez. Et à propos de lunettes, tous ceux qui s’en servent devraient en avoir deux paires. Jeanne l’a dit. J’avais intention de les porter chez Saunders, la première fois que je sortirais ; mais j’ai eu des affaires toute la matinée, d’abord une chose, ensuite une autre : l’on ne peut pas dire quoi. Une fois Marthe est venue m’annoncer que la cheminée avait besoin d’être nettoyée. Oh ! Marthe, dis-je, ne venez pas m’annoncer de mauvaises nouvelles. Ne voilà-t-il pas que le rivet des lunettes de votre maîtresse est tombé. Ensuite les pommes cuites ont été apportées à la maison. Madame Wallis nous les a envoyées par son petit garçon. Les Wallis sont très-polis et très-obligeans à notre égard. J’ai ouï