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de ses convives, et surtout de rendre ses devoirs aux dames ; c’était le tour de Jeanne. Avec une urbanité pleine de douceur, il lui dit :

« J’ai appris avec peine, mademoiselle Fairfax, que vous étiez sortie ce matin par la pluie. Les jeunes demoiselles devraient prendre soin de leur santé ; les jeunes demoiselles sont des plantes délicates ; elles doivent soigner non-seulement leur santé, mais encore leur teint. Ma chère, avez-vous changé de bas ? »

Elle le remercia très-poliment de sa bonté.

« On doit toujours être attentif auprès des jeunes demoiselles. Comment se portent votre grand’maman et votre tante ? Elles tiennent un rang très-distingué parmi mes anciennes amies. Je désirerais jouir d’une meilleure santé, pour mieux remplir mes devoirs de