Page:Austen - La Nouvelle Emma T3.djvu/15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soir. Comment se porte M. Woodhouse ? Je suis charmée d’apprendre qu’il est en bonne santé. Madame Weston m’a dit que vous étiez ici. Oh ! bien, dis-je, je vais traverser la route, mademoiselle Woodhouse me permettra d’aller la prier d’entrer chez nous, ma mère est si heureuse de la voir ; et comme nous avons une partie si agréable, elle ne me refusera pas. Oui, je vous en prie, s’est écrié M. Frank Churchill, nous avons besoin de connaître son opinion sur le piano-forté. Mais, répartis-je, je pense que je serai bien plus sûre de réussir si l’un de vous vient avec moi. Oh ! dit-il, attendez-moi une minute, jusqu’à ce que j’aie achevé mon ouvrage. Car le croiriez-vous, mademoiselle Woodhouse, il est occupé maintenant, de la manière la plus obligeante, à remettre le rivet des lunettes de ma mère. Le rivet était