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tous ses efforts pour lui plaire. Il n’avait pas donné à madame Elton une seule louange qu’elle ne méritât ; mais cependant il connaissait peu tout ce qu’elle valait. Il savait ce qu’on entendrait avec plaisir, et voilà tout. Le mariage de son père, dit-il, était la meilleure chose qu’il pût faire, et tous ses amis devaient s’en féliciter ; et la famille de laquelle il avait reçu un si grand présent, devait toujours être considérée par lui comme celle qui avait fait son bonheur, et à laquelle il avait les plus grandes obligations.

Il s’en fallut peu qu’il ne la remerciât du mérite de mademoiselle Taylor, sans paraître tout à fait oublier que par le cours ordinaire des choses, il était plutôt à supposer que c’était mademoiselle Taylor qui avait formé mademoiselle Woodhouse, et non celle-ci mademoiselle Taylor. Enfin, pour com-