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passer devant leur porte sans entrer, observant à Henriette, en lui proposant cette visite, qu’autant qu’on pouvait être certain de quelque chose, elle l’était qu’elles n’avaient pas à craindre des lettres de Jeanne Fairfax. La maison appartenait à des marchands, madame et mademoiselle Bates occupaient le premier ; et là dans un petit appartement, elles recevaient avec cordialité et même avec reconnaissance ceux qui voulaient bien leur rendre visite. La bonne vieille dame, mise proprement, était tranquillement assise dans le coin le plus chaud de la cheminée occupée à tricoter, voulut céder sa place à mademoiselle Woodhouse, et sa fille plus active, plus parleuse, les accabla de caresses, de remercîmens, de soins pour leur chaussure, de questions sur la santé de M. Woodhouse, de détails