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« Que c’était bien fait à lui, s’écria la bonne madame Knightley, je ne doute pas qu’il ne soit un très-aimable jeune homme ; mais qu’il est dur qu’il ne demeure pas dans la maison de son père ! Il n’y a rien au monde de plus choquant que de voir un enfant enlevé à ses parens et à la maison paternelle ! Je n’ai jamais pu comprendre comment M. Weston avait pu se séparer de son fils. Donner, son enfant ! Je n’aurai jamais bonne opinion d’une personne qui ferait une pareille proposition à une autre. »

« Je ne crois pas que personne ait jamais bien pensé des Churchill, observa froidement M. Jean Knightley ; mais ne vous imaginez pas que M. Weston, en donnant son fils, ait senti ce que vous sentiriez si vous vous sépariez d’Henri ou de Jean. M. Weston est plutôt un homme d’un carac-