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d’espérer, quoiqu’ils le crussent presqu’impossible qu’il se ferait bientôt un changement dans l’esprit du Général. Henri retourna dans sa résidence à Woodston (il n’en avait plus ailleurs) pour veiller à ses jeunes plantations, qui devaient à l’avenir rendre ce séjour plus agréable à Catherine. Celle-ci resta à Fullerton pour pleurer. Ne me demandez pas si tous deux adoucissaient les tourmens de l’absence par une correspondance secrète. M. et Mist. Morland étaient trop bons pour en avoir défendu une ouverte. Toujours quand il arrivait une bonne petite lettre pour Catherine ; ils avaient l’air de s’occuper d’autre chose, pour la lui laisser lire à son aise.

Les inquiétudes qui devaient être le partage de Henri et de Catherine