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tié à laquelle je ne suis pas assez folle de croire.

Vous savez que j’ai de jolies plumes ; Anne Mitchell a voulu avoir un turban pareil à celui que je portais la semaine qui a précédé le concert. Il a été si mal fait qu’elle avait l’air d’une vraie caricature, du moins Tilney me le disait, et m’assurait que cela était la cause de ce que tous les yeux étaient fixés sur moi. Je ne crois jamais un mot de ce qu’il dit. Je ne porte plus d’autre couleur que le ponceau. Je sais qu’il me va horriblement, mais n’importe, c’est la couleur favorite de votre frère. Ne perdez pas un instant, ma douce et bien chère Catherine, pour lui écrire et à moi aussi.

Je suis, etc.