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avait compté pour la découverte du secret qu’elle cherchait à pénétrer.


Toutes ces réflexions produisirent en elle une lueur de raison qui lui inspira quelque honte, de sorte que, voyant dans cet appartement deux portes autres que celle d’entrée, elle ne pensa autre chose, sinon que c’étaient des portes de cabinets de toilette ; elle ne fut nullement tentée de les ouvrir. Elle était dégoûtée de faire des recherches et aurait bien voulu être déjà rendue dans sa chambre sans avoir de témoins d’une folie, dont elle se crut alors guérie. Catherine se disposait à se retirer aussi doucement qu’elle était venue, lorsque le bruit des pas d’une personne vint frapper ses oreilles, sans qu’il fût toutefois possible de distinguer de quel côté venait ce bruit. Elle