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CHAPITRE XI.


Un coup-d’œil suffit à Catherine pour lui faire voir que cet appartement ne ressemblait en rien à celui dont Henri lui avait fait la description : il n’était pas très-grand et il n’avait ni tapisseries à grands personnages, ni tentures de velours. Un joli papier décorait les murs, un tapis couvrait le parquet ; les fenêtres n’étaient ni plus antiques, ni plus modernes que celles du salon ; les meubles, quoiqu’ils ne fussent pas du dernier goût, étaient beaux et commodes. La chambre en général semblait très-soignée. L’esprit de Catherine fut à l’instant tranquillisé sur ce point. Elle résolut de ne pas perdre