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obligé d’y aller résider une grande partie de l’année.

— Vous devez en éprouver de la peine.

— J’en ai toujours quand je quitte Éléonore.

— Je le conçois ; mais outre votre affection pour elle, vous devez aimer aussi l’Abbaye. Quand on est habitué à demeurer dans une abbaye, toute autre habitation doit paraître désagréable.

Il sourit et dit : vous vous êtes formé une idée bien favorable de l’Abbaye ?

— Cela est vrai. N’est-ce pas un beau vieux bâtiment comme ceux dont on lit les descriptions partout ?