Page:Aulu-Gelle - Œuvres complètes, éd. Charpentier et Blanchet, 1919, I.djvu/319

Cette page n’a pas encore été corrigée

très questions du même genre. U ont différé sur Tinstant qu'il faut déterminer^ et ont émis des opinions différentes. » Platon n'accorde ces derniers moments de l'être ni à la mort ni à la vie; il répond de même à toutes les questions du même genre. Voyant que dans les deux cas on est en contradiction avec soi- même, et que de deux contraires l'un ne peut être admissible sans que l'autre cesse à l'instant d'exister ; que toute la différence résulte du rapprochement de deux mots qui se repoussent, la vie et la mort, il regarde comme un état intermédiaire les derniers moments de l'homme : c'est cet état qu'il désigne si bien par ces mots -h fÇatVvYiç <pv<Tiç, la nature instantanée. Vous trouverez cette opinion telle que je vous l'expose, dans son Farmémde. a Ce que l'on appelle instantané, dit Platon, semble désigner le passage de l'une de ses manières d'être à une autre. » Tel était l'écot que chacun payait à la table de Taurus ; telles étaient, comme il avait coutume de dire lui-même, les friandises du dessert.

XIV. Que les philosophes distinguent trois manières de punir. Pourqaoi Platon n'en admet que deux.

On a pensé qu4l devait exister trois sortes de punitions pour