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LIVRE SIXIÈME


I..De quelle manière Chrysippe réfutait ceux qui niaient rexislence de li Protideiice.


Ceux qui nient que le monde ait été créé pour Dieu et pour les homntes, et que les choses d*ici-bas soient gouvernées par la Providence^ croient mettre en avant un argument bien fort lors- qu'ils disent : S*il y avait une Providence^ le mal n'existerait pas. Rien, en effet, ajoutent-ils, n'est moins en harmonie avec l'action d'une Providence que ce nombre intini de souffrances et de maux répandus dans ce monde, si, comme on le dit, il a été ^ fait pour l'homme. Ghrysippe, en réfutant cette doctrine dans le quatrième livre de son traité sur /a Providence, dit : « Rien n'est plus absurde que l'opinion de ces hommes qui croient que