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la vue et sur la manière dont Thomme aperçoit les objets. Les stoïciens prétendent que la vision est produite par une émission de rayons qui se dirigent de l'œil vers l'objet et par une tension simultanée de l'air. Épicure soutient que des images se détachent sans cesse et qu'elles viennent s'introduire dans l'œil, et que c'est là l'origine de la vue. Platon estime que de l'organe même de la vue s'échappent des jets de feu, de lumière, qui, mêlés à la lumière du soleil ou à celle de tout autre corps , par leur propre force et par celle qu'ils empruntent, éclairent tous les objets qu'ils rencontrent, et par là nous les font apercevoir. Mais ce sont là de ces recherches sur lesquelles il ne faut pas trop s'arrêter; et là encore il est bon de rappeler le vers du Néoptoléme d'En- nius, que j^ai cité dans le chapitre précédent, et qui conseille de s'adonner un peu à la philosophie, mais de ne pas s'abîmer tout entier dans ses profondeurs.

XVU. Pour quel motif on a classé i)armi les jours funestes le lendemain des calendes, des nones, et des ides. Pourquoi beaucoup de personnes regardent comme un jour malheureux , où l'on doit s'interdire toute affaire , le quatrième jour avant chacune de ces époques.

Verrius Flaccus, dans le quatrième livre de son traité de la