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LES NUITS ATTIQUES, LIVRE III


maines ou Image, traite fort au long de la vertu et de la propriété du nombre sept, que les Grecs appellent ἑβδομάς. « Ce nombre, dit-il, forme dans le ciel la grande et la petite ourse, les Vergiliae, que les Grecs appellent Πλείαδες, pléiades ; il forme aussi les étoiles que les uns appellent erraticae, planètes, et P. Nigidius errones. » Les cercles célestes, qui ont pour centre l'axe du monde, sont aussi au nombre de sept : les deux plus petits, voisins de l'extrémité de l'axe, sont appelés pôles; leur petitesse empêche de les marquer sur la sphère armillaire. Le zodiaque lui-même renferme ce nombre sept : en effet, le solstice d'été arrive quand le soleil entre dans le septième signe, à partir du solstice d'hiver ; de même le solstice d'hiver a lieu quand le soleil a parcouru sept signes, à partir du solstice d'été. On compte également sept signes d'un équinoxe à l'autre. Le temps que les alcyons emploient à construire leur nid sur l'eau, dans l'hiver, est aussi de sept jours. Varron ajoute que la révolution de la lune se fait en quatre fois sept jours : « En effet, dit-il, en vingt-huit jours elle revient au point d'où elle est partie. » Il cite Aristide de Samos comme étant l'auteur de cette observation. En cela, dit-il, il y a deux choses à remarquer : d'abord, que la lune décrit son cercle en quatre fois sept jours, c'est-à-dire en vingt-huit jours ;