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Ps. XC, 3. IVme LIVRE DES PSAUMES. Ps. XCl, 4. Tu reduis les mortels en poussiere,

Et tu dis : " Retournez, tils de Thomme : :I

Car mille ans sont, a tes yeux, 

Comme le jour d’hier, quand ii passe, Et comme une veille de la nuit.

Tu les emportes, scmblables a un songe ; 

Le matin, comme Fherbc ils repoussent ;

Le matin, elle fleurit et pousse ; 

Le soir, elle se fletrit et se desseche.

Ainsi nous sommes consumes par ta colere, 

Et ta fureur nous terrific.

Tu mets devant toi nos iniquites, 

Nos fautes cachees a la lumiere de ta face.

Tous nos jours dlsparaissent par ton courroux, 

Nous voyons nos annees s’evanouir comme un son leger

Nos jours s’elevent a soixante-dL ans, 

Et dans ieur pleine mesure a quatre-vingts ans ; Et leur splendeur n ? est que peine et misere, Car ils passent vite, et nous nous enyolons !

1 Qui comprend la puissance de ta colere, 

Et ton courroux, egal a ta majeste redoutable ?

Enseigne-nous a bicn compter nos jours, 

Atin que nous acquerions un cceur sage.

Reviens, Jehovah ; jusques a quand ... ? 

Aie pitie de tes serviteurs.

Rassasie-nous le matin de ta bonte, 

Et nous serons tous nos jours dans la joie et Fallegresse.

Rejouis-nous autant de jours que tu nous a humilies, 

Autant d’annees que nous avons connu le malheur.

Que ton eeuvrc se manifeste a tes serviteurs, 

Et ta gloire, pour leurs enfants !

Que la favour de Jehovah, notre Dieu, soit sur nous ; 

Atfcrmis pour nous Fouvrage de nos mains ; Oui, atlermis Fouvrage de nos mains ! PSAUME XCI (Vulg. XC). — Si Dieu est four nous, qui sera contrc nous, 9 1 Celui qui s’abrite sous la protection du Tres-Haut Repose a Fombrc du Tout-Puissant.

Je dis a Jehovah : ** Tu es mon refnge et ma forteresse, 

Mon Dieu en qui je me confie. "

Car e’est lui qui te delivrc du filet de Foisclcur 

Et de la peste funeste.

II te couvrira de ses ailes, 

Et sous ses plumes tu trouveras un refuge. Sa fidelite est un bouclier et une cuirasse. . Th reduis les mortels en poussitre LXX ! d’annies.- /is passent vite ... LXX et Viil*., et Vulg., ne riduis pas I’komme a t’abaisse- ear survient I* douceur ( ?, la faiblesse. ) ^ ment. ’ nous sum me s affliges.

-6.’ LXX et Vulg., Choses qui ne cemptent j J2t j ; £H compter nos jours. LXX ci Vu’- ;. pour Hen, voila ce que sont leurs annexes : leur ( rat tachant compter au v. ir) : fiats que nous vie passe en un matin, comme Vkerbe qui , reconnaissions ;i droite % etqu’amsi nos aenrs Jhurit et passe, et qui U soir tombe et se des- : S0 j €n t instruits dans la sa&esse. secke. , 16. LXXet Vulg., Jette tes yeux sur Usscr- . Nos /antes cackies. LXX et Vulg., notre viUurs et sur tcs <xuvres y e : dirige leurs envie

  • . fonts.

. LXX ct Vulg., Car tous nos jours se sont /%.„* r I XX et Vule . la splendeur. eclulis et nous avons eti consumes par ta .o- ^Yt^uc^n ^breu* LXX et Vulg.. lire ; nos annies sexerceront (>) comme I arm- c j£l$ j%^ s & Dam d. ,i* Dans leur pleine mesure. Vulg., pour les I 3. Q’« "J* 1 "’"' L *X , et X^Kf v u |£ Plus robustel J Leur splendeur, litt. leur or- dilivre - De la peste funeste. LXX et V uig., gueil. LXX et Vulg., ce qui df passe ce nombre de la parole dure. _. 658 -