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^5 Chap ' XIX> I4 ’ LIVRE DE JOB. Chap. XX , 9.

J e suis abandonne de mes proches " 

Mes intimes m’ont oublie.

5 Mes serviteurs et mes servantes me traitent comme tin etrar-er 

Je suis ua inconnu a leurs yeux. eirax^tr,

J’appeile mon serviteur, et il ne me repond pas ; 

Je suis reduit a le supplier de ma bouche.

Ma femme a horreur de mon haleine, 

Je denunde grace aux fils de mon sein. io Les enfants eux-memes me meprisent* Si je me leve, its me raillent. ’ t 9 Tous ceux qui etaient mes confidents m’ont en horreur, Ceux que j aimais se toument contre moi. jo Mes os sont attaches a ma peau et a ma chair Je me suis echappe avec la peau de mes dents ! Ayez pitie, avez pitie de moi, vous du moins, mes amis, CarlamamdeDieum’afrappe ! Pourquoi me poursuivez-vous, comme Dieu me pour suit ? Pourquot etcs-vous msatiabies dc ma chair ? Oh ! qui me donnera que mes. paroles soient ecrites’ gui me donnera qu’eiles soient consignees dans un iivre’ Je voudrais qu’avec un burin dc fer et du ptomb biles fussent pour toujours gravees dans le roc* Je sais que mon vengeur est vivam, Et qu-’ii se levera le dernier sur la poussiere 26 Mors de ce syuelette revStu dc sa peau De ma chair je verrai Dieu. -7 Moi-meme je le verrai ; Mes yeux !e verront, et non un autre : Mes reins se consument d’attente au-dedans dc moi. Vous dircz alors : « Pourquoi le poursuiv ions- nous ? » bt la justice de ma cause sera recuunue. 29 Cejour-fo, craignez pour vous le glaive : Terribles sont les vengeances du glaive’ Et vous saurcz qu’il y a une justice. chap. xx. — Second discours de Sopkar a Job. 20 Alors Sophar de Naama prit la parole et dit : ’ 1 A ton discours mes pensees suggerent une repense, fct mon agitation ne peut se contenir. j J ? ai entendu des reproches qui m’outragent-Dans mon intelligence mon esprit trouvera iu repliquc.

Sais-tu bien que, de tout temps, 

Depuis que i’homme a ete place sur la terre,

Le triomphe des mediants a ete court, 

Et la joie de i’impie d’un moment ? Quand U portrait son orgueil jusqu’au ciel Et que sa tete toucherait aux nues, Comme son ordure, il pent pour toujours ; Ceux qui le voyaient dirent : " Ou est-il ? " II s’cnvolc comme un songe, et on ne le trouve plus. II s efface comme une vision de la nuit. Vks qui le voyait ne le decouvre plus ; Sa demeure ne rapercevni plus. ’« par la langue. Com* le ladn f^L™ ZtZ £ j *Mw«J»i^« < Nous avons fr- P^roUs Jn/oH^s ! ’ * ** £ ?’*{" lut "" m0tifd * C0mUth **’"". <™ ™^$%£ H * br ’ m ° H «**> C ’ ^ J£ " Sophar -icnt a sa lh «c premiere.

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