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Chap. XXI, iS. II» E LIVRE DE SAMUEL. Chap. XXII, 38. au secoursde David ; il frappaiePhilistin et le tua. Alors les gens de David lui firent serment, en lui disant : *’ Tu ne j sortiras plus avec nous pour combattre, j et tu n’eteindras point le flambeau d’ls- ! rael. " I

II v eut encore, apres cela. une ba- j 

taillc’a Gob avec les Philistins. Alors Sabochai, le Husathite, tua Saph, un des filsde Rapha.

II y eut encore une bataille a Gob avec 

les Philistins ; et Elchanan, tils de JaYr, de Bethleem, tua Lachmi, frere de Goliath de Geth, qui avait une lance dont le bois etait semblable a une ensouple de tisserand.

II y eut encore une bataille a Geth. II 

s’y trouva un homme de haute taille, qui avait six doigts a chaque main et a chaque pied, vmgt-quatre en tout, et lui

aussi descendait de Rapha. II insulta 

Israel, et Jonathan, fils de Samaa, frere

de David, le tua. Ces quatre hommes 

etaient des enfants de Rapha a Geth ; ils perirent par la main de David et par la main de ses serviteurs. CHAP. xxil. — Cantique de David delivri de ses ennemis.

David adressa a Jehovah les paroles 

de ce cantique, apres que Jehovah I’eut delivre de la main de tous ses ennemis

et de la main de Saul, II dit : 

Jehovah est mon rochcr, ma forteresse, mon libe>ateur,

Dieu est inon roc ou je trouve un asile, 

Mon bouclier, la come de mon salut, Ma haute reunite et mon refuge. Mon Sauveur, tu me sauvesde la violence.

J’invoquais celui qui est digne de louange, 

Jehovah, Et je fus deJivre" de mes ennemis.

Car les vagues de la mort m’envtronnaient, 

Les torrents de Belial m’lpouvantaient.

Les Hens du Scheol m’enlacaient, 

Les filets de la mort 6taient tombes sur moi.

Dans ma detresse, riovoquai Jehovah, 

Je criai vers mon Dieu j Dc son temple il entendit ma voix, Et mon cri parvint a ses oreilles. S La terre fut ibranlee et trembla, Les fondements du ciel s’agiterent, Et ils furent 6brar’.es, parce qu’il Itait courrouce

Une fumee montait de ses narines, Et un feu de" vorant sortait de sa bouche ; II en jaillissait descharbons embrases. II abaissa les cieux, et descendit ; Une sombre nu£e £tait sous ses pieds. II allait montl sur un Cherubin, et il volait,

apparut sur les ailes du vent. 

II s’entoura des tenebres comme d’une tente, D’amas d’eaux et de sombres nuages. De l’eclat qui le pr£c6iait Jaillis5aient des charbons de feu. J6hovah tonna des cieux, Le Tres-Haut fit retentir sa voi :~ II Ianca des fleches et dispersa mes ennemis, La foudre, et il les consuma. Les valtees de la mer apparurent, Les fondements du-monde furent mis a nu, A la menace de Jehovah, Au souffle du vent de ses narines. II 6tendit sa main d’en haut et me saisit, II me retira des grandes eaux ; II me delivra de mon ennemi puissant, De ceux qui me haissaient ; car ils Etaient plus forts o^ue moi. Ils m’avaient surpris au jour de mon malheur, Mais Jdhovah fut mon appul II m’a mis au large, II m’a sauve parce qu’il s’est complu en moi. Jehovah ma traite* selon ma justice, II m’a rendu selon la puret£ de mes mains. Car j’ai garde" les voies de Jehovah, Et je n’ai pas fait le mal, infidele a mon Dieu. Toutes ses ordonnances Etaient devant moi, Et je ne m’ecartais pas de ses Jois. J’e'tais sans reproche envers lui. Et je me tenais en garde contre mon iniquity. Qui, Jihovah m’a rendu selon ma justice, Selon ma purete devant ses yeux. Avec celui qui est bon tu te montres bon ; Avec l’homnw droit tu te montres droit. Avec celui qui est pur tu te montres pur, Et avec le fourbe, tu agis perfi dement : Tu sauves les humbles parmi fe peuple, Et de ton regard tu abaisses les orgueilleux. Car tu es ma lumiere, Jehovah ; Jtfiovaheclaire mes tenebres. Avec toi je me precipite sur les bataillons armls, Avec mon Dieu je franchis les murailles. Dieu L.. Ses voies sont parfaites. La parole de Jehovah est Iprouvee aufeu ; U est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. Car qui est Dieu, si ce n’est Jehovah ? Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? Dieu est ma forte citadel le, II conduit l’honime integre dans sa voie. II rend mes pieds semblables a ceux des biche*, Et il me fait tenir debout sur mes hauteurs. II forme mes mains au combat, t Et mes bras tendent Tare d’airam. Tu me donnes pour bouclier ton secours Et ta douceur me fait grandir. Tu llargis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point. j e poursuis mes ennemis et jc les detruis ; e ne reviens pas sans les avoir antfantis.


12 H l S 16 . Le texte h6breu de ce verset est eviden- I connattre David, ce qui est tout a fait invrai ment altere. Les critiques, com pa rant I Paral. | semblable.

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xx, 5, proposent de le rttablir dans le sens de noire traduction. Vulgate : Adiodat (trad, de Eichanan)^ ils de S alius (c.-a-d. tats : trad, de Jalr tissmr en diverse* couleurs t BethUh4mite % tua Sc* liaik de Geth) qui avait une lance* etc. S ous ces designations figHrU J t S. Jerdme croit *e* u jj


^ XXII, 1 sv. Ce cantique se retrouve dans le Psautier (Ps. xviii) avec des variantes nombreuses, mais de peu d’importance. Le texte donne ici nous paratt s’approcher le plus de la r£da£tton primitive. . // apparut, h6br. ytrah ; dans le Ps. xvii, on lit yi<Wt y il planait, 6tait porte. — ^00 ■ —