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Chap. IV, 10.

Ier UVRE DE SAMUEL.

Chap. V, u.

prise de rarche de Dieti et de la mort de son beau-pere et de son man. Elle dit : " La gloire est emportee d’Israel, car Tarche de Dieu est prise ! "

chap. v. — V arc he chez les Philistins, Les Philistins, s’etant empares de Tarche de Dieu, la transporterent d’Eben-Ezer a Azot. lis prirent rarche de Dieu, la firent entrer dans la maison de Dagon et la placerent aupres de Dagon. Lo lendemain, les Azotiens s’etant leves le matin, virent Dagon etendu la face centre terre devant i’archc de Jehovah. Us le prirent et le remirent a sa place. Lo jour suivant, s’etant leves, ils trouverent encore Dagon etendu la face contre terre cette clameur, Heli dit : " Quel est ce ! devant 1’arche de Jehovah ; la tete do bruit et ce tumulte ? " Et aussitot i’hom- i Dagon et ses deux mains detachees gime vint lui apporter la nouvelte. Or saient sur le seuil, et il ne lui restait Heli 6tait age de quatre-vingt-dix-huit | que le tronc en forme de poisson. Cost ans ; il avait les yeux fixes et ne pouvait 1 pourquoi les pretres de Dagon et tous

plus voir. L’homme dit a Heli : " J’ar- ceux qui entrent dans la maison de Darive 

suis

s 

repondit

listins, et il y a eu beaucoup de tues parmi le peuple ; et meme tes deux fils, Ophni et Phinees, sont morts, et i’arche

de Dieu a ete prise. " A peine eut-il 

nomme l’arche de Dieu, qu Heli tomba de son siege a la renverse, a cote de la porte ; il se rompit la nuque et mourut ;

Les Philistins livrerent bataille, et Israel 

fut battu, et chacun s’eufiiit dans sa tente ; il y eut une tres grande defaite et il tomba du cote d’Israel trente mille

1 hommes de pied. L’arche de Dieu fut 

prise, et les deux fils d’Heli, Ophni et Phinees, perirent.

Un homme de Benjamin accourut du 

champ de bataille, et vint a Silo le meme jour, les vetements dechires et la tete

couverte de poussiere. Lorsqu’il arriva, 

Heli etait assis sur un siege pres du chemin, dans Tattente, car son creur tremblait a cause de rarche de Dieu. Cet homme etant entrc dans la ville pour porter ces nouvelles, toute la ville poussa

une clameur. En entendant le bruit de 

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tumeurs a Azot et dans son territoire. Voyant ce qui arrivait, les Azotiens 7 dirent : * l Quc larche du Dieu d’Israel ne reste pas chez nous, car sa main s’est appesantie sur nous et sur Dagon, notro dieu. Et ils convoquereat chez eux par 8 des envoyes tous les princes des Philiscar eetait un homme vieux et pesant. II tins, et ils dirent : "Que fcrons-nous de avait* juge Israel pendant quarantc ans. 19*. Sa bellc-fille, femme de Phinees, etait enceinte et sur le point d’accoucher. Lorsqu’elle entendit la nouvelle de la prise de l’arche de Dieu, de la mort de son beau-pere et de son mari, die se courba et enfanta, car les douleurs lui

survinrent. -Comme elle allait mourir, 

les femmes qui se trouvaient pres d’elle lui dirent : **Ne crains point, car tu as enfante un fils." Mais elle ne repondit

pas et n’y fit pas attention. Elle appela 

renfant Ichabod, en disant : ’* La gloire l’arche du Dieu d’Israel ?" Les princes repondirent : "Que Ton transporte a Geth rarche du Dieu d’Israel. Jfais, des qu’on Teut transportec, la main de Jehovah fut sur la ville, et il y eut une grando epouvante ; il frappa les gens de la ville. depuis le petit jusqu’au grand, et il leur poussa des tumeurs. Alors ils envoyorent rarche de Dieu a Accaron. Lorsque rarche de Dieu entra dans Accaron, les Accaronites pousserent des cris, en di sant : " On a transports chez nous Tarche du Dieu d’Israel pour nous fairo [0

est emportee d’Israel : *’ a cause de la mourir, nous et notre peuple. " Et ils 1 1 z^. A canst de Varcke % qu’on avait, sans avoir consuite* Dieu, transported du tabernacle dans le camp. Les LXX, peut-etre d’apres une autre lecon, traduisent : ////i itait assis sur son siege pris de la porte du tabernacle, les yeux tournis vers la route : comp. vers. 18. V, r. A tot (he*br. Asdod), leur capitate : voy. Jos. xiit, 3.

». Auprls de Dagon, (voy. Jug. xvi, 23). . Les disota : les hommes par des maladies, les champs par divers fleaux (vi, 4 sv.), comrac 1’explique la Vulgate (apres les LXX), qua ajoute : Et les villages et Us champs, dans ce pays, fonrtuilli rent de rat : qui naquirent tout d’un c*up % et une grande mortaliii amena U confusion dans la ville : ces mots manquent dans la plupart des anciens manuscrits de la Vulgate. — Tu$neurs % Vulg. himorrkofdes. . La Vulgate diftere notablement de I’tilbreu : "Or, pendant qu’tls la conduisaient ainsi, 1a main du Seigneur etait sur chaque ville avec une tres grande mortality, et il frappait les geni de ces vules, depuis le petit jusqu’au grand, et leurs intestins sortaient et se pourrissaient. Et les G^theens tinrent conseil, et ils se tirent dei sieges de peauir. " Les demiers mots, et les OVtk /eus, etc., sont emprunilsaux LXX.

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