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CONTRE LA SECONDE RÉPONSE DE JULIEN,
OUVRAGE INACHEVÉ.
Traduction de M. l’abbé BARDOT.
Dieu est juste, avait dit Julien, il ne peut imputer à des enfants le péché d’autrui. De plus, le péché n’étant autre chose que le mauvais usage de la volonté, les enfants ne peuvent être coupables d’aucun péché, puisqu’ils ne peuvent faire aucun usage de leur volonté. Enfin le libre arbitre est le pouvoir de commettre le péché ou de s’en abstenir : c’est donc nier le libre arbitre que de nier l’existence du péché originel. Saint-Augustin, dans ce premier livre, réfute chacun de ces trois arguments.
386
Julien, dans son second livre, avait soutenu que si, d’après saint Paul, un seul homme avait introduit le péché dans le monde, c’était uniquement par l’influence de son exemple. Saint Augustin prouve dans ce livre que le texte de saint Paul doit s’entendre de la transmission du péché originel.
467
Saint Augustin réfute ici le troisième livre de son adversaire. Julien y prétendait s’appuyer sur plusieurs passages de l’Ecriture pour nier la transmission du péché originel : saint Augustin lui démontre comme il entend mal ces passages. Saint Augustin repousse aussi les attaques de Julien contre son livre du Mariage et de la Concupiscence.
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Réfutation du quatrième livre de Julien. Vainement il s’attaque au second livre du Mariage et de la Concupiscence. Saint Jean enseigne formellement que la « concupiscence de la chair ne vient pas du Père ». Si dans les brutes elle est naturelle, elle est pour l’homme un châtiment du péché d’origine, ce que prouve aussi le livre de la Sagesse.
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FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.

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