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assemblée conjointement avec le conseil communal, ou par le conseil communal seul. Ce dernier corps se recrute lui-même. Les employés du village sont nommés par la commune. Certaines charges sont conférées temporairement, comme celles de bourgmestre, juge, du siège, etc. On fait de nouveaux choix tous les deux ans. Le juge du village est aussi, au bout de ce temps, réélu ou remplacé.

La plupart des villages saxons sont dits « libres». Ce sont ceux dont on vient de lire les privilèges. Quelques uns sont soumis aux sièges ; ceux-ci ne participent pas aux droits des autres ; ils sont administrés par des fonctionnaires nommés par inspecteur ; mais, en vertu des privilèges concédés à leurs possesseurs par les princes, ils ont une justice particulière.

Les Saxons acquittent tous l’impôt[1]. Il n’y a pas

  1. Cet impôt est monté en 1841-42 à 614,061 florins 49 kreutzers (1,594,102 fr. 36 c), qui ont été ainsi répartis :
    fl. kr.
    Siège d’Hermannstadt. 136,753 30
    Mediach. 59,932 9
    Müllenbach. 23,951 16
    Groszschenck. 43,303 45
    Reps. 41,468 1
    Leschkirch. 19,929 51
    Reusemarkt . 26,692 21
    Szászváros. 25,704 4