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homme de cœur. Galope à travers les steppes, fends gaîment l’espace, soudé à ton cheval à longue crinière, tandis que le vent fait flotter autour de toi tes larges vêtements de toile. Ah ! quand viendront ceux qui civilisent, puisses-tu, en acquérant des vertus que tu ne connais pas encore, conserver celles que tes pères t’ont transmises ! Que le voyageur qui fuit nos villes se rajeunisse toujours à ton foyer, et que son cœur batte, long-temps encore après moi, quand il te fera le dernier signe d’adieu !