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rivé que le fisc a fait jeter dans la Maros les éclats de sel qui encombraient les mines, à tel point que les poissons en moururent. La Diète adressa d’énergiques représentations au roi, et maintenant on les livre aux pauvres à bas prix.

Les griefs des Transylvains contre l’Autriche sont fort nombreux ; mais il n’y en a guère de plus graves que ceux qui concernent le sel, puisqu’on reproche à l’empereur de s’être emparé des mines contre toute justice, d’élever illégalement et exorbitamment le prix d’une denrée nécessaire, et d’avoir aboli les droits dont jouissaient, en définitive, la plus grande partie des habitants.