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Maréchal.
Est-il possible ? Quoi ! monsieur le marquis, vous consentiriez… ?
Madame Maréchal, bas, à son mari.
De la dignité, monsieur. (Haut.) Nous sommes très touchés, monsieur le marquis, de la demande que vous voulez bien nous faire ; mais nous devons, avant tout, consulter le cœur de notre chère Fernande.
Maréchal.
Ah ! c’est vrai.
Le Marquis.
Rien de plus juste, madame ; mais ne pourrait-on pas le consulter tout de suite ? Verriez-vous un inconvénient à ce que mon cousin plaidât lui-même sa cause auprès de Fernande ?
Maréchal.
Aucun, marquis, aucun.
Madame Maréchal, bas.
Vous vous jetez à leur tête.
Le Marquis.
Et vous, madame ?
Madame Maréchal.
Je trouve tout cela bien irrégulier.
Le Marquis.
Je le sais ; mais l’étiquette ne peut-elle pas avoir un peu pitié de l’impatience de ce jeune homme ? (Bas, au comte.) Parlez donc !