Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/377

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Quentin, annonçant.

Madame la marquise Galéotti.



Scène VIII

D’ESTRIGAUD, ANNETTE.
Annette.

Vous voyez, baron, qu’on n’a pas peur de vous.

D’Estrigaud.

Quelle bonne surprise, madame !

Annette.

Je passais dans votre rue, j’avais fini mes courses plus tôt que je ne pensais, je me suis dit : « Voilà une belle occasion de visiter les antiques, » et j’ai arrêté à votre porte.

D’Estrigaud.

Vous êtes la plus grande dame que je connaisse. Voulez-vous que nous passions dans ma galerie ?

Annette.

Tout à l’heure. — C’est très joli chez vous. Je n’avais pas encore vu d’appartement de garçon… Nous ne nous figurons pas du tout ce que c’est.

D’Estrigaud.

Vous vous imaginiez le temple du désordre et de l’inconfortable ?