Tu as de jolies connaissances. J’aime encore mieux d’Estrigaud.
Nous commencerons par lui. Je te présenterai aujourd’hui même.
Merci, c’est entendu. — Allons, petite fille, prenons congé.
Un moment, mon cher André. Tu vas entrer dans une vie d’activité fiévreuse ; la journée n’aura pas assez de douze heures pour loi ; tu la passeras en courses, en démarches de toute espèce, prenant tes repas où et quand tu pourras, ne rentrant chez toi que pour dormir. Que fera ta sœur pendant ce temps-là ?
Je l’attendrai. Soyez tranquille, je ne m’ennuierai pas ; je ne m’ennuie jamais.
C’est possible ; mais une jeune fille toujours seule avec sa bonne, c’est à peine convenable.
Je n’avais pas songé à cela, moi.
Oh ! ne me renvoie pas à Poitiers ! Tu m’as promis que je ne te quitterais plus.
Il y a un moyen de tout concilier. Prends, toi, une