Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/461

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Clémence.

Quoi donc ?

Charrier.

Il m’avait arraché mon consentement pour être soldat, je viens de le lui donner.

Sergine.

Tu vas t’engager ?

Henri.

Oui, mon cher. C’était le rêve de ma vie… (Serrant la main à son père.) Et maintenant j’ai le cœur léger comme un oiseau.

Sergine.

Eh bien, je te fais mon sincère compliment… Il faut être quelque chose dans ce monde. Tu as perdu un peu de temps.

Henri.

Mais je le rattraperai…

Un Domestique, annonçant de la droite.

M. Vernouillet.

Charrier.

Je n’y suis pas.

Henri.

Pourquoi donc ? Il vient chercher une réponse. Faites entrer.