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ACTE TROISIÈME
Un magnifique cabinet de travail chez Vernouillet. Porte d’entrée au fond ; porte dans un pan coupé à droite ; cheminée dans un plan coupé à gauche ; une grande table couverte d’un tapis vert sur le devant à gauche ; guéridon à droite près de la porte, sur lequel sont des flacons de liqueurs et des petits verres. Une causeuse sur le devant à droite.
Scène première
VERNOUILLET, étendu sur la causeuse. GIBOYER, dans un fauteuil, les pieds sur la cheminée.
Vernouillet.
Que diriez-vous, monsieur Anatole Giboyer, mon secrétaire et ami, si vous appreniez tout à coup que j’ai refusé les présents d’Artaxerce ?
Giboyer.
Je dirais qu’Artaxerce est un pingre.
Vernouillet.
Il ne faisait pourtant pas mal les choses ; cent vingt mille francs sont un joli denier.