Page:Augier - Théatre complet, tome 4.djvu/329

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Charrier.

C’est trop d’honneur, belle dame.

La Vicomtesse.

Ne vous pressez pas d’en tirer vanité ! Ce n’est pas à vous spécialement que je tiens, — on a toujours assez de whisteurs, — mais à votre charmante fille et à votre mauvais sujet de fils, un des derniers jeunes gens qui dansent encore.

Charrier.

Il vous remerciera lui-même, madame.

Il va tirer un cordon de sonnette à la cheminée.
Vernouillet, à part.

Son mari est vicomte comme moi… Je te remettrai au pas !

Charrier, à un domestique qui entre de la gauche.

Priez M. Henri et mademoiselle de venir.

Vernouillet, à Charrier.

Adieu, mon ami. (Il lui serre la main. — Au vicomte en lui tendant la main.) Au revoir, cher vicomte. (Le vicomte lui serre la main.) Madame. (Elle lui rend à peine son salut. — À part.) Pimbêche, va !

Il sort.